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Azure Guide #10 — Azure Cloud Shell
💬 Le terminal qui te suit partout, même en vacances
📅 Publié le 1 Mai 2025 | ⏱️ Lecture : 6 minutes


📚 Sommaire
🧠 Le mot d’Azure Doctor
🔍 Azure Cloud Shell – le terminal magique expliqué
📦 Pourquoi c’est indispensable (et pas juste pratique)
🧬 L’interface Cloud Shell décortiquée
🚀 Mise en route étape par étape
🧰 Mini tuto CLI – le starter pack du Doc
🏢 Cas pratique : Cloud Shell chez A2I Technologies
🧪 Challenge : Crée ton propre alias Cloud Shell
📚 Pour aller plus loin (ressources utiles)
🧑⚕️ En résumé

🩺 Le mot du Doc
Tu es en déplacement, ton laptop est neuf, et tu dois dépanner un déploiement Azure en urgence. Pas le temps d’installer la CLI, de configurer Terraform ou de retrouver ce script PowerShell planqué dans ton disque D:.
Tu ouvres le portail Azure, tu cliques sur le bouton >_ Cloud Shell
… et tout est là. Instantanément.
🎩 Bienvenue dans le monde magique d’Azure Cloud Shell : le terminal sans frontières, prêt à l’emploi, où que tu sois.
Un peu comme si ton environnement de travail te suivait en bandoulière, comme un sac à dos DevOps.

🔍 C’est quoi Azure Cloud Shell ?
Azure Cloud Shell, c’est un terminal intégré directement dans Azure.
Tu ouvres ton navigateur, tu cliques sur une icône… et boom, tu as un shell Linux (Bash) ou Windows (PowerShell) tout équipé. Pas besoin d’installation locale. Pas de mise à jour. Pas de configuration.
Déjà installé pour toi :
Azure CLI ✅
Azure PowerShell ✅
Git ✅
Terraform ✅
Helm, Kubectl, Bicep, etc. ✅✅✅
🧠 C’est un peu comme si tu louais un mini terminal dans le cloud, déjà prêt, avec tous les outils dont tu as besoin, sans avoir à rien installer.
🧠 Pourquoi c’est indispensable ?
✅ Accès direct depuis le portail Azure (ou shell.azure.com)
✅ Terminal sécurisé et maintenu par Microsoft
✅ Idéal pour tester, gérer, automatiser, dépanner
✅ Parfait en déplacement ou sur des machines "clean"
✅ Vos fichiers restent stockés dans un Storage Account lié

🧬 Exemple d’interface saine (ordonnance visuelle du Doc)
L’interface de Cloud Shell, c’est le portail de commandes centralisées :
Choix entre Bash et PowerShell 🐚⚡
Explorateur de fichiers à gauche 🗂️
Editeur intégré ✍️
Terminal personnalisable


🛠️ Mise en place – le pas à pas
📍 1. Accéder au Cloud Shell
Rendez-vous sur https://shell.azure.com ou via le bouton “Cloud Shell” en haut du portail Azure.
📍 2. Choisir son environnement
Bash ou PowerShell ? À vous de choisir selon vos préférences.
📍 3. Créer le Storage Account
Lors de la première utilisation, Azure vous demandera de créer un compte de stockage pour persister vos fichiers.
📍 4. Et voilà !
Votre Cloud Shell est prêt à l’emploi : tapez
az login
pour vérifier l’accès si nécessaire.

🧰 Mini tuto CLI ou PowerShell
Voici un exemple concret pour créer un groupe de ressources depuis Cloud Shell avec Azure CLI :
az group create \
--name rg-cloudshell-demo \
--location westeurope
Vous pouvez aussi utiliser Terraform, Ansible, Git, et bien plus sans rien installer de plus.
🩺 Azure Doctor recommande fortement de créer vos alias et scripts perso dans le répertoire $HOME/clouddrive
pour les garder entre les sessions.

🛠️ Cloud Shell en action chez A2I : le jour où tout a fonctionné… sans rien installer
Chez A2I Technologies, les consultants jonglent entre plusieurs clients, environnements, abonnements, machines, et cafés.
Leur souci ?
Chaque nouveau projet demandait d’installer localement des outils, parfois en version différente, avec les conflits de PATH et les "ah mince ça marche pas chez moi".
💡 La solution ? Cloud Shell.
Ils ont :
Centralisé les scripts par projet dans un Azure Storage Account dédié.
Utilisé Bash pour les déploiements infra-as-code (Terraform, ARM, Bicep).
Utilisé PowerShell pour la gestion Windows Server, snapshots, et accès aux logs.
Formé les nouveaux consultants à
code .
(éditeur intégré basé sur VS Code) pour éditer à la volée un script dans le navigateur.
Résultat :
Plus de “ça marchait sur mon poste”.
Plus de perte de temps en setup local.
Et surtout : une équipe mobile, réactive, et équipée pour livrer vite et bien.
🖥️ Bash ou PowerShell ? Pourquoi choisir
Cloud Shell te propose deux univers :
Bash 🐧 : l’univers Linux, parfait pour les scripts shell, l’usage de Terraform, kubectl, az CLI, etc.
PowerShell 🎩 : idéal pour les pros Windows, les scripts
.ps1
, la gestion fine de l’environnement, les rôles et la sécurité.
Tu choisis ton shell à chaque ouverture. Tu peux aussi switcher à tout moment.
🗃️ Les fichiers sont-ils persistants ?
Oui… mais avec conditions !
Au premier lancement, Azure te demande de créer (ou de lier) un Azure Files Storage Account.
C’est là que seront sauvegardés :
Tes scripts,
Ton historique,
Ton profil bash ou PowerShell,
Tes fichiers de session.
📦 Astuce A2I : crée un storage partagé par équipe pour un projet, et dépose un script init.sh
ou init.ps1
qui prépare l’environnement à chaque connexion.
🧯 Incident express chez A2I
Un consultant A2I lance un déploiement de VM avec az vm create
. Tout est prêt… sauf que 💥 erreur AuthorizationFailed
.
😕 Il ne comprend pas, il a les droits, le script est bon…
💡 Diagnostic : Cloud Shell avait lancé la session sur un mauvais abonnement par défaut (ancien projet interne).
🩺 Le bon réflexe :
az account list -o table az account set --subscription "DEV-A2I"
✔️ Depuis, ce check est ajouté dans tous les scripts d’initialisation Cloud Shell chez A2I.
🎓 Leçon : toujours vérifier ton abonnement actif, même dans Cloud Shell !mmandes utiles à connaître
⚙️ Commandes utiles à connaître
Un petit kit de survie pour bien démarrer :
az login # Connexion à Azure (déjà active dans Cloud Shell) az account set --subscription "DEV-A2I" az group list -o table # Lister les groupes de ressources az vm list -d -o table # Voir les VMs avec IPs terraform init && terraform apply # Si tu bosses avec Terraform code . # Lance l'éditeur intégré VS Code
🎯 Tu peux même cloner un repo Git, bosser dessus, push, tout ça sans bouger de ton onglet navigateur.
⏳ Attention aux limites !
⚠️ | Limite |
---|---|
⏱️ | Inactivité de 20 minutes = session fermée |
💾 | 5 Go max de stockage sur Azure Files |
🔐 | Pas de partage multi-utilisateurs dans la même session |
Mais pour un usage quotidien, ça fait le taf sans stress.
🧠 Tips bonus du Doc
Tu peux accéder à Cloud Shell directement ici 👉 https://shell.azure.com
Tu veux l’ouvrir en 1 commande depuis ta CLI locale ? Tape :
az cloud-shell
Tu veux scheduler une tâche automatisée avec cron-like ? Utilise
watch
,at
ousleep
dans tes scripts et laisse Cloud Shell s’exécuter.

⚠️ Précautions à prendre
❌ Le Cloud Shell se déconnecte après 20 min d’inactivité
⚠️ Le quota de stockage par défaut est limité à 5 Go
💡 Ne stockez pas d’informations sensibles en clair dans vos fichiers
👥 Évitez de partager votre session Cloud Shell en direct lors d’une démo

🧪 Challenge : Crée ton propre alias Cloud Shell
Objectif : créer un alias appelé quickgroup
qui crée un groupe de ressources nommé demo-rg
en West Europe.
echo "alias quickgroup='az group create --name demo-rg --location westeurope'" >> ~/.bashrc source ~/.bashrc quickgroup
🎉 Et voilà, ton alias est en place ! Simple, rapide, réutilisable.

📚 Pour aller plus loin (mais pas trop loin non plus)

💬 En résumé
Azure Cloud Shell, c’est l’allié discret mais puissant de tout bon praticien du cloud.
Il vous donne les bons outils, au bon endroit, au bon moment, sans les tracas de l’installation.
🧑⚕️ Azure Doctor vous le dit : avec Cloud Shell dans votre poche, vous êtes prêt à diagnostiquer et traiter vos environnements Azure où que vous soyez.
🎬 Dans l’épisode précédent…
On parlait de Azure Policy, cet agent de sécurité inflexible qui surveille chaque recoin de ton environnement. Un peu comme un douanier sévère, il bloque ce qui ne respecte pas les règles — et il a ses raisons
— Azure Doctor


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